LA TRANSITION BAS CARBONE PARLONS-EN !

L’industrie automobile fait face aujourd’hui, comme souvent dans son histoire, à des défis importants. Ceux de ce début de XXIème siècle sont pour autant sans précédent : il s’agit d’opérer en quelques années une mutation profonde sur tous les plans : process, produits, offres globales, usages et vraisemblablement business modèle, pour être au rendez-vous incontournable de la décarbonation complète des transports d’ici 2050 et de la raréfaction des énergies fossiles. La France est un pays historique de l’industrie automobile, fort de grands constructeurs et d’équipementiers, d’un tissu très dense de sous-traitants et d’un niveau de service élevé. 

Il s’agit donc également de préserver l’excellence française de cette filière et de continuer à assurer les besoins de mobilité de la population. Un tel scénario aussi contraignant existe-t-il pour l’industrie automobile française ? La crise sanitaire et économique que nous traversons depuis 2020 n’épargne évidemment pas l’automobile et frappe de plein fouet l’industrie française et européenne. Mais cette crise ne doit pas nous faire oublier que d’autres menaces se profilent, plus structurelles. 

La décarbonation du secteur des transports dans un contexte de tensions sur l’approvisionnement en énergie ou en ressources essentielles, l’altération de la biodiversité et les conséquences déjà visibles du changement climatique sont autant de bouleversements qui affecteront davantage encore le système socio-économique français et international. 

Les transformations d’ampleur à engager pour y faire face représentent un défi historique qui concerne tous les acteurs, publics comme privés… L’opportunité se présente d’orienter le secteur automobile (et l’utilisation de l’argent public) vers des trajectoires compatibles avec les enjeux climatiques et moins dépendantes des approvisionnements en énergies fossiles et de matières premières…

Octobre rose 2024 avec la ligue !

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