Volkswagen va fermer trois usines en Allemagne et licencier des dizaines de milliers de personnes et débute par le fait une restructuration majeure.
Volkswagen va donc licencier sans compter ou presque, fermant au moins trois usines en Allemagne et licenciant bien plus que les 20.000 employés qui avaient été annoncé… La marque avait marqué l’année 2015 avec le dieselgate en reconnaissant avoir installé un système qui rendait inopérant certains éléments du système antipollution en marche normale. L'affaire éclatait la même année en plein milieu du salon automobile de Francfort. En 2024 et 2025 Volkswagen va donc mettre en place la plus grande restructuration de l’histoire du constructeur automobile. L’entreprise prévoit également de réduire la grandeur de ses usines restantes en Allemagne ou encore de réduire de 10% le salaire des 100.000 de ses employés restant… Objectif : s’adapter aux évolutions du marché automobile mondial et à la pression croissante de la concurrence des véhicules électriques chinois en particulier.
“Ce n’est pas un coup de semonce lors de la négociation collective,” a déclaré la présidente du comité d’entreprise de Volkswagen, Daniela Cavallo, s’adressant à des centaines d’employés au siège de l’entreprise à Wolfsburg. “La direction est absolument sérieuse à ce sujet. C’est le plan du plus grand groupe industriel d’Allemagne pour commencer la liquidation dans son pays d’origine.”
L’ampleur des changements reflète l’engagement de Volkswagen à recentrer ses opérations en réponse à une industrie en transformation rapide, avec une demande de véhicules électriques en hausse et des investissements significatifs nécessaires pour une fabrication et une technologie durable. Cependant, les licenciements et les fermetures d’usines soulignent la profondeur du défi auquel le constructeur automobile est confronté alors qu’il rivalise avec d’autres fabricants mondiaux qui s’engagent agressivement dans le secteur des véhicules électriques.
Le plan de restructuration de Volkswagen met en lumière un paysage en mutation pour l’industrie automobile allemande, qui a longtemps été un pilier de l’économie européenne. Les licenciements et les fermetures servent également de rappel brutal des bouleversements auxquels de nombreux fabricants de voitures traditionnels font face alors qu’ils cherchent à passer à la mobilité électrique tout en équilibrant les coûts des opérations héritées.