Le mois de mars pour vous, nos chers automobilistes, c'est le temps des giboulées et pas uniquement dans le ciel de l'Hexagone en Martinique et en Guadeloupe même Bagay. Le mois de mars, c'est l'arrivé du malus revisité 2025 pour les voitures neuves qui embrassent désormais toutes les voitures neuves thermiques donnant presque un baiser de la mort à certaines cylindrés. Pour les Franciliens, la voie réservée au covoiturage est officiellement ouverte et dotée de radars thermiques capables de déceler si votre passager est une poupée gonflable ou un authentique être humain de chair et de sang. Et pour finir ces giboulées par une averse de larmes, nous avons le regret de vous annoncer la fin officielle du mythe « Godzilla » chez Nissan : la GT-R35 ne sera plus produite. Elle avait 18 ans. Prenez vos parapluies, on monte sur le périphérique de Paris…
Malus : les voitures neuves thermiques à l'amende
Malus vient du latin et signifie « mauvais »... On pourrait dire que le malus dans l’automobiliste est une bien mauvaise nouvelle pour les acheteurs. Le législateur a beau nous expliquer que c'est pédagogique et dans le but de promouvoir la voiture électrique tout en protégeant la planète, cela reste mauvais pour le portefeuille quand on sait que l'alternative électrique reste inaccessible à beaucoup de Français. Certains spécialistes pensent même que cela peut favoriser le marché de l'occasion. Ce nouveau malus est plus contraignant, car même les petites citadines thermiques sont concernées tandis que les autres seront encore plus taxées. On constate qu'une certaine logique est en train de se mettre en place avec une taxation au poids des voitures électriques. Nous avons trouvé un site vraiment intéressant de l'ADME, agence de la transition écologique, a retrouver sur Gtmag.fr il qui permet d'entrer le véhicule de votre choix et de connaître à combien s’élèvera votre malus maximum ou, éventuellement, votre bonus.
Voies de covoiturages : au tour des Parisiens (et de leurs visiteurs)
Si cela fait la une des JT, il faut savoir que ces voies existent déjà dans d'autres agglomérations françaises. La différence, et elle est de taille, se trouve sur le flux de circulation qu'il faudra canaliser avec une voie en moins. En effet, le périphérique parisien est l'autoroute urbaine la plus fréquentée d'Europe. Si on retrouve ces voies à Bordeaux, Nantes ou Grenoble, avec plus ou moins de succès, on passe à un niveau supplémentaire. A l'heure actuelle, seuls 7 km entre le quai d'Issy et la Porte de Bercy ne sont pas, encore, concernés. Pour avoir le droit d'utiliser cette voie, il faut être deux à minima dans la voiture. Cela peut paraître assez commun, mais dans les faits, 80% des usagers sont seuls dans leur véhicule sur le périphérique. Outre le covoiturage, on retrouve les taxis, les transports collectifs et les secours sur cette voie, sans oublier les personnes à mobilité réduite. Cette voie est en réalité le legs des JO de Paris. Des panneaux à losange indiqueront que la voie est active, en principe la semaine de 7 heures à 10 h 30 et de 16 heures à 20 heures.
Pour les récalcitrants des radars capables de détecter la chaleur vérifieront le nombre de personnes dans les véhicules. Une amende de 135 euros viendra sanctionner les contrevenants après une période de transition courant jusqu’au 1er mai.