Le constructeur italien ne connaît pas la crise. Ferrari vient de dévoiler des résultats records au troisième trimestre, visant désormais un chiffre d’affaires de 5,9 milliards d’euros sur l’année.

Son bénéfice net en hausse de 45,7% au troisième trimestre

Peu sensible à l’inflation, la clientèle aisée est visiblement toujours au rendez-vous quand il s’agit d’achat de produits luxe. Après la publication des très bons résultats des groupes LVMH et Prada, c’est au tour de la maison Ferrari de s'enorgueillir de son excellent chiffre d’affaires pour le troisième trimestre de l’année. La marque de Maranello a annoncé un bénéfice net de 332 millions d'euros soit une hausse de 45,7%. Au total, ce sont 3 459 véhicules qui ont été livrés dans le monde sur la seule période juillet-septembre.

Sur neuf mois, les recettes du constructeur ont progressé de 19% à 4,4 milliards d'euros et le bénéfice net a augmenté de 34% à 963 millions d'euros. Une croissance qui lui permet de revoir à la hausse ses objectifs financiers : Ferrari table désormais sur un chiffre d’affaires de 5,9 milliards d’euros pour 2023, contre 5,8 milliards d’euros auparavant. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté devrait atteindre 2,25 milliards d'euros, contre 2,19 à 2,22 milliards d'euros prévus avant.

Dans le détail, l’Europe-Moyen-Orient-Afrique s’est affiché comme le principal marché du constructeur italien au troisième trimestre, avec 1 398 véhicules livrés (en hausse de 8,3%). Son deuxième marché, le continent américain, connaît lui une excellente progression - 21,1 % - avec 1 096 hypercars vendus.

La rareté comme stratégie commerciale

Pour attiser la convoitise et booster la désirabilité de ses bolides, la marque au cheval poursuit sa stratégie d’exclusivité et de production à la demande. Ainsi, le PDG du groupe, Benedetto Vigna, a d’ores et déjà annoncé une rupture de stock sur l’année 2025, sans pour autant vouloir accélérer la production : "le carnet de commandes reste au plus haut niveau dû à une forte demande dans toutes les zones géographiques et couvre l'ensemble de l'année 2025" peut-on lire dans le communiqué.

Autre argument du succès selon le constructeur : "l'attrait continu de la personnalisation" de ses modèles. 

Une expérience qui s'est aujourd'hui généralisée à l'ensemble des grandes marques automobile qui ont à cœur de satisfaire les envies les plus folles de ses clients fortunés.